Ces deux pianistes, issus de grands conservatoires (Paris, Bruxelles), se rencontrent en 2008
et se découvrent aussitôt un goût commun pour les chemins de traverse.
Hasina et Akis cherchent à faire exister le répertoire classique en dehors des salles de concert traditionnelles,
s'intéressent au jazz et développent une approche de l'improvisation et de la composition où se mêlent classique et jazz.
Ensemble, ils créent des liens improvisés, questionnent l'écrit, embrassent l'inattendu, explorent une carte sans cesse renouvelée...
"La mise en avant de l’articulation « jazz et classique » pourrait paraître, dite ainsi et reprise telle quelle par le journalisme quotidien, un rien publicitaire. Avec Alice Rosset et Jean-Christophe Kotsiras sur une scène ou une autre, publique ou privée, on sait qu’il s’agit de tout autre chose.
Dans leurs concerts, quelque chose est à l’œuvre qui travaille l’écoute elle-même en la dépossédant de ses repères (...)" Philippe ALEN (2022)
Programmes :
- Bach avec Tristano
- Les mondes de Clare (hommage à Clare Fischer)
- Menu conçu pour l'occasion parmi un large panel de compositeurs
(J.S. Bach, L. Tristano, F. Chopin, A. Broadbent, C. Debussy, T. Monk, S. Clark, J. Brahms,
B. Bartók, C. Fischer, S. Prokofiev, L. Konitz, K. Lam, R. Schumann, J-C. Kotsiras...)
et se découvrent aussitôt un goût commun pour les chemins de traverse.
Hasina et Akis cherchent à faire exister le répertoire classique en dehors des salles de concert traditionnelles,
s'intéressent au jazz et développent une approche de l'improvisation et de la composition où se mêlent classique et jazz.
Ensemble, ils créent des liens improvisés, questionnent l'écrit, embrassent l'inattendu, explorent une carte sans cesse renouvelée...
"La mise en avant de l’articulation « jazz et classique » pourrait paraître, dite ainsi et reprise telle quelle par le journalisme quotidien, un rien publicitaire. Avec Alice Rosset et Jean-Christophe Kotsiras sur une scène ou une autre, publique ou privée, on sait qu’il s’agit de tout autre chose.
Dans leurs concerts, quelque chose est à l’œuvre qui travaille l’écoute elle-même en la dépossédant de ses repères (...)" Philippe ALEN (2022)
Programmes :
- Bach avec Tristano
- Les mondes de Clare (hommage à Clare Fischer)
- Menu conçu pour l'occasion parmi un large panel de compositeurs
(J.S. Bach, L. Tristano, F. Chopin, A. Broadbent, C. Debussy, T. Monk, S. Clark, J. Brahms,
B. Bartók, C. Fischer, S. Prokofiev, L. Konitz, K. Lam, R. Schumann, J-C. Kotsiras...)
Hasinakis sort son premier album LINEA, Bach avec Tristano, le 17 juin 2021.
Partenaires : Studio Le Trogl'Audio (95), Centre Chopin (75), Philippe Alen (16), Jean-Christophe Pratt (17), Nicolas Crouzevialle (91), La Fabrik d'images (42)
Ce disque a été présenté sur France Musique en février 2022
dans l'émission "En pistes" d'Émilie Munera et Rodophe Bruneau-Boulmier.
Partenaires : Studio Le Trogl'Audio (95), Centre Chopin (75), Philippe Alen (16), Jean-Christophe Pratt (17), Nicolas Crouzevialle (91), La Fabrik d'images (42)
Ce disque a été présenté sur France Musique en février 2022
dans l'émission "En pistes" d'Émilie Munera et Rodophe Bruneau-Boulmier.
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PROCHAINS CONCERTS :
en cours...
Clare Fischer, Baroque.mov from JC PRATT on Vimeo.
CHRONIQUE DE CONCERT DU 11/09/2022
(extrait du compte-rendu du Festival Comme ça vous chante à Pougemin,
"Sous le jazz, la musique"), par Philippe ALEN :
(extrait du compte-rendu du Festival Comme ça vous chante à Pougemin,
"Sous le jazz, la musique"), par Philippe ALEN :
"C’est ainsi que le lendemain, le quatre-mains d’HasinAkis prenait tout son sens. La mise en avant de l’articulation « jazz et classique » pourrait paraître, dite ainsi et reprise telle quelle par le journalisme quotidien, un rien publicitaire. Avec Alice Rosset et Jean-Christophe Kotsiras sur une scène ou une autre, publique ou privée, on sait qu’il s’agit de tout autre chose. Dans leurs concerts, quelque chose est à l’œuvre qui travaille l’écoute elle-même en la dépossédant de ses repères, ce pourquoi sans doute ils ne présentent jamais les pièces ni ne les individualisent lorsqu’ils les listent dans leur globalité à la toute fin. Si les quatre premières compositions sont de Kotsiras, dont ces superbes Why not et Emelia, la cinquième est un medley pour ouvrir cette boîte de Pandore qu’est une prestation d’HasinAkis. Plutôt que d’enchaîner des pièces dans leur unité plus ou moins identifiable, ils procèdent par fragments ; quelques mesures, un intervalle débouchant sur l’esquisse d’un thème, qui disparaît résorbé, reparaît plus loin, transfiguré. Quelques mesures touillées dans le grave d’une vision fugitive débouche sur un indice tiré de Gershwin, lequel se dissoudra dans un blues à son tour avalé mais d’où surgiront les premières mesures emblématiques de Night in Tunisia, emporté par un train qui ressortira une poignée de stations plus tard. Entre-temps la vision fugitive se sera précisée sous les doigts d’Alice Rosset qui l’a intégralement rendue à Prokofiev (la deuxième) suivie d’une autre (la dixième). Les places échangées, des thèmes superposés (Kary’s Trance/Hi Beck), une pièce de Kotsiras (Neo Zeïbekiko) qui rebondit sur les résonances obstinées de la sixième Children's song (Chick Corea), et revoici E Train, sorti d’un long tunnel. Plus loin, c’est le balancement de main gauche qui évoquera l’ostinato coréen, mais entre-temps on se sera bercé dans le ressac rêveur du splendide DaviDaBella (Clare Fischer). Nul brassage cependant, mais un cadrage-débordement finement calculé qui ouvre la voie vers ce fond convoité d’une musique « en général », à partir duquel ses territoires particuliers apparaissent désormais sans limites."
Autres comptes-rendus de concerts d’HasinAkis : Improjazz, 2019 ; La Gazette bleue d’Action Jazz ; La Gazette bleue : Festival Comme ça vous chante 2021
Autres comptes-rendus de concerts d’HasinAkis : Improjazz, 2019 ; La Gazette bleue d’Action Jazz ; La Gazette bleue : Festival Comme ça vous chante 2021